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La supériorité dépend du caractère plutôt que du sang

Darwin a représenté les hommes comme étant une espèce d’animal développée, dont certaines races n’ont pas encore achevé un développement suffisant et sont donc encore très proches des animaux. Cela fut très dangereux et destructif pour l'histoire humaine. Ceux qui se sont laissés guider par les idées de Darwin ont impitoyablement opprimé des personnes de races différentes de la leur, en les forçant à vivre dans des conditions invivables, voire en les exterminant.
Bryan Appleyard, auteur du livre A Brave New World (Un nouveau monde plein de progrès), expliqua la mentalité tyrannique de base du racisme et les conséquences qu’elle engendra:

Ota Benga

Suivant la prétention de Darwin que les hommes et les singes descendraient d'un ancêtre commun, des recherches de fossiles furent entreprises pour soutenir ce scénario. Certains évolutionnistes pensaient trouver des créatures "mi-homme/mi-singe" dans les fossiles répertoriés, aussi bien que dans le monde vivant dans diverses parties du monde. Au début du 20ème siècle, les recherches du "maillon manquant" causèrent plusieurs actes de sauvagerie. L’un de ces actes peut être illustré par l'histoire du pygmée nommé Ota Benga.
Ota Benga fut capturé en

La politique inhumaine des racistes darwinistes L'extermination des aborigènes

Les indigènes d'Australie sont connus sous le nom d’aborigènes. Ces gens, qui avaient vécu sur le continent pendant des milliers d'années, ont subi l'une des plus grandes exterminations de l'histoire suite à l’arrivée des colons européens. La base idéologique et scientifique de cette extermination fut le darwinisme. Les vues des idéologues darwinistes au sujet des aborigènes permirent la sauvagerie dont ces gens ont souffert.
En 1870, Max Muller, un anthropologue évolutionniste de la London Anthropological Review, divisa les races humaines en sept catégories. Les aborigènes se trouvaient dans la plus basse des catégories alors que la race aryenne, celle des européens blancs, se trouvait dans la plus haute. H. K. Rusden, un célèbre darwiniste social, prononça les mots suivants à propos des aborigènes en 1876:

Le racisme et le darwinisme social en Amérique

Le darwinisme social a aussi servi de soutien aux racistes et aux impérialistes dans d'autres pays que la Grande-Bretagne. Il s'est ainsi propagé rapidement dans le monde entier. A la tête de ceux qui ont soutenu la théorie de Darwin se trouvait le président américain Théodore Roosevelt. Roosevelt était le principal partisan et exécuteur du programme de purification ethnique appelé "relocalisation obligatoire" appliqué aux indiens d'Amérique. Dans son livre The Winning of the West (La victoire de l'Ouest), Roosevelt décrivit une idéologie poussant au massacre. Il y soutint qu'une guerre raciale pour exterminer les indiens était inévitable.25 Sa plus grande force fut d’utiliser le darwinisme car cela lui a donné la chance de définir les indigènes comme appartenant à une espèce arriérée.

L’hostilité de Darwin envers les Turcs

La cible la plus importante fixée par la Grande-Bretagne vers la fin du 19ème siècle était de déstabiliser l'empire ottoman. 
A cette époque, l'état ottoman gouvernait une énorme région s’étendant du Yémen à la Bosnie-Herzégovine. Cependant, les Ottomans avaient de plus en plus de difficultés à gérer ce territoire qu'ils avaient jusqu’alors dirigé dans la paix, la stabilité et le calme. Des minorités chrétiennes commençaient à se révolter au nom de l’indépendance alors que de grandes puissances militaires comme la Russie les menaçaient de l’extérieur. 

Le colonialisme britannique et le darwinisme

Le pays qui a le plus profité des vues racistes de Darwin est la propre terre de Darwin, la Grande-Bretagne. Dans les années où Darwin a avancé sa théorie, la Grande-Bretagne avait fondé le plus grand empire colonial du monde. Toutes les ressources naturelles de l'Inde à l'Amérique Latine furent exploitées par l'empire britannique. "L’homme blanc" pillait le monde pour son propre intérêt. 
Néanmoins, en commençant par Grande-Bretagne, aucun empire colonial ne voulait être considéré comme "pilleur". C’est pour cette raison qu’ils cherchaient une justification à leurs actes. Une telle justification leur servirait à présenter les peuples colonisés comme étant "des gens primitifs" ou "des êtres vivants similaires aux animaux". De cette façon, ceux qui étaient massacrés et soumis à des traitements inhumains n’étaient pas considérés comme des hommes, mais comme des créatures mi-animales/mi-humaines; la violence contre un individu colonisé n’était dès lors plus considérée comme un crime. 

"La conservation des races favorisées"

La plupart des darwinistes prétendent aujourd'hui que Darwin n'a jamais été raciste. Ils disent que les racistes ont extrapolé d’après les idées de Darwin d’une façon biaisée afin de soutenir leurs propres vues. Ils affirment que le sous-titre "la conservation des races favorisées" de The Origin of Species, n’est applicable qu’aux animaux. Cependant, ceux qui avancent cette assertion semblent ignorer ce que Darwin dit dans son livre au sujet de la race humaine. 
Dans ce livre, Darwin avance que les races humaines représentent les différentes étapes de l’évolution et que certaines races ont évolué et progressé plus que d’autres. Certains humains seraient ainsi proches des singes.
Darwin prétendit que "le combat pour la survie" était applicable aux races humaines. "Les races favorisées" sortiraient victorieuses de cette lutte. Selon Darwin, cette