L’impitoyable et pessimiste modèle proposé à l'humanité par le darwinisme

Selon les darwinistes et les matérialistes, l'univers tout entier, êtres humains inclus, est l'œuvre du chaos et de coïncidences. L’influence grandissante de cette croyance au sein de nos sociétés a pour conséquence l’apparition de personnes complètement irresponsables qui ne connaissent aucune limite.
Une personne n’ayant aucun idéal ne réfléchit pas, ne cherche pas à se développer, est impertinente, railleuse, insensible, n'est affectée par rien, ne peut pas employer sa conscience et ne connaît aucune règle ni limite. Elle ne peut ni devenir vertueuse ni posséder de qualité noble. Vu son état d’esprit faussé, soit qu’elle se considère comme étant un animal développé, ses deux occupations de base sont se nourrir et se reproduire; puis, de la même manière que font certaines autres créatures après avoir satisfait ses besoins, elle cherche à assouvir le plus possible ses désirs par le divertissement et le plaisir, et ceci jusqu’à sa mort. Il est du reste facilement observable que bien que peu de personnes soient familières avec la doctrine darwiniste en tant que telle, elles s’adonnent à la vie prescrite par cette dernière.

Etant donné que ces personnes mènent une vie impitoyable qui se terminera tôt ou tard, elles tombent dans des états dépressifs où règnent pessimisme et désespoir. La seule pensée que tout finira avec la mort et que tout sera réduit à rien rend ces personnes malheureuses et les poussent vers l’introversion. L’une des causes principales des suicides est les problèmes psychologiques et les dépressions reliés à l'ensorcellement darwiniste sur la psychologie humaine.
Richard Dawkins, l’un des plus féroces défenseurs de la théorie de l'évolution de notre temps, nous donne un exemple à ce sujet. Il prétend que les gens ne sont que des machines génétiques dont la seule raison de vivre est de transmettre ces gènes aux générations suivantes. Dans cette optique, il n'existe aucune autre raison valable qui explique à la fois l’existence de l’homme et de l’univers. L'univers et l'homme ne sont que les produits du chaos et du hasard. Ceux qui sont induits en erreur par une telle affirmation deviennent facilement la proie du désespoir et de la dépression. Celui qui croit que le seul objectif de sa vie est de transmettre ses gènes et que tout finira avec sa mort, qu’aucun de ses actes n’a de signification et qui pense que l'amitié, l'amour, la bonté et la beauté n'ont aucune valeur, pensera que sa vie est sans pitié et inutile et il ne pourra ainsi prendre du plaisir dans quoi que ce soit. Dawkins, dans l'avant-propos de son livre Unweaving the Rainbow, admit l'effet négatif et pessimiste qu’a eu sur les gens sa revendication concernant le but de la vie humaine:
L'éditeur de mon premier livre m’a avoué qu'il n'avait pu dormir pendant trois nuits après l’avoir lu, tellement qu’il fut dérangé par ce qu'il avait perçu à travers son message froid et morne. D'autres m'ont demandé comment je pouvais encore me lever le matin. Un enseignant d'un pays éloigné m'a écrit en me reprochant qu'une élève avait fondu en larmes après la lecture du même livre, parce qu'il l'avait persuadée que la vie était vide et sans but. Il lui a par la suite conseillé de ne montrer ce livre à aucun de ses amis, de crainte de leur contaminer le même pessimisme nihiliste. Des accusations semblables pleines de désolation, taxant différents auteurs de promouvoir un message aride et sans joie, sont fréquemment faites à la science en général et il est facile pour les scientifiques de le résoudre. Mon collègue Peter Atkins commença du reste son livre The Second Law (1984) dans cet esprit:
Nous sommes les enfants du chaos et la structure fondamentale du changement est la décadence. A la racine, il n’existe que de la corruption et l’incessante marée du chaos. Tout but a disparu; seule la direction reste. C'est cet aspect morne que nous devons accepter en observant profondément et impartialement le cœur de l'Univers.135
Un autre darwiniste affirmant que la vie n'est rien et incitant les gens à considérer la vie de façon pessimiste fut le philosophe allemand Nietzsche, dont les thèses de supériorité raciale ont servi de base philosophique à Hitler. La pensée avancée par Nietzsche, connue sous le nom de "nihilisme" ou "néant", peut se résumer ainsi: l'homme doit avoir une raison d'être. Mais ce but, selon la pensée athée de Nietzsche, n'a aucun rapport avec la création de l'homme par Dieu. C’est pour cette raison que dans l'éthique nietzschéenne, l'homme cherche constamment un but, mais est incapable d'en trouver un et finalement ne peut éprouver que du pessimisme et du désespoir causés par cet état de fait. La démarche correcte serait de chercher le but caché derrière l'existence de l'homme. Mais si, tout comme Nietzsche, l’on rejette entièrement le but fondamental et l’on commence à chercher un but hors de portée de cette vérité, l’on sera probablement incapable de le trouver. Ajoutons à ce stade que Nietzsche est devenu fou avant de mourir.
Les sociétés qui tendent à oublier qu'elles furent créées par Dieu selon un but précis sont inévitablement condamnées à subir un écroulement moral et spirituel. La richesse, la prospérité et le développement économique n'apportent en rien la paix et la sécurité à ces gens. Ceux qui ne se conforment pas aux ordres de la raison et de la conscience, et qui se perçoivent comme étant des créatures ne possédant ni limite ni but, sont poussés vers la tristesse, le désespoir et le pessimisme. La chose la plus importante est cette douleur, cette tristesse et ce pessimisme que ces gens qui sont convaincus qu’ils disparaîtront avec la mort continueront malheureusement à éprouver quand ils se rendront compte qu’il existe une vraie vie après la mort.
Par contre, une personne qui croit en Dieu et en l'au-delà est consciente de cette fin importante pour laquelle elle vit. Elle porte en soi toujours la joie et l'espoir de pouvoir gagner la miséricorde de Dieu et le paradis. Quoi qu'il arrive, elle remercie Dieu: c'est pourquoi elle n'est jamais la proie du désespoir et du pessimisme.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire